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Publié le 3 novembre 2017
Certains épargnants sont déçus par le rendement des placements à formule (fonds ou obligations). Cette déception peut résulter d’une mauvaise compréhension du fonctionnement de ces produits : voici les points à retenir.
Les placements à formule, parfois appelés « produits structurés », prennent la forme de fonds ou d’obligation et sont proposés lors de périodes de souscription limitées à 1 ou 2 mois. Leurs points communs :
Pour calculer la valeur de remboursement du placement à l’échéance, les formules prennent en compte, en général, l’évolution d’un indice boursier ou d’un panier d’actions.
Certaines formules garantissent le remboursement du capital investi à l’échéance et d’autres non.
Avec ces placements, l’application de la formule n’est acquise que si l’investisseur conserve ses parts jusqu’à l’échéance prévue dans la formule. Dans le cas où l’épargnant souhaite demander le rachat de ses parts avant la fin, il s’expose à un risque de perte en capital, même si la formule prévoyait une garantie sur le capital. Il est donc très important, avant de s’engager, d’être sûr de pouvoir bloquer son épargne sur la durée prévue.
Certains placements à formule semblent tout à la fois offrir une perspective de rendement intéressant et un faible risque. C’est le cas parfois de ceux dont la formule prévoit des possibilités de sortie anticipée, en cas de scénario favorable. Mais, en contrepartie, si le scénario est défavorable, le capital n’est pas garanti à l’échéance et la perte peut être importante.
L’investisseur doit donc garder à l’esprit que les placements à formule ne peuvent pas faire de miracle : une possibilité de rendement élevé s’accompagne toujours d’un risque élevé.
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