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L'AMF publie une étude sur la propagation des chocs de marchés

Une nouvelle importante influence-t-elle de la même manière le cours des différents instruments financiers ? L'appartenance à un indice européen change-t-elle la donne ? En se basant sur les données de transactions sur actions, indices actions ou contrats à terme sur indice action, l'Autorité des marchés financiers a analysé la propagation des chocs dans le temps et en amplitude au travers de sept évènements de marché récents.

Afin de contribuer à une meilleure compréhension du mécanisme de formation de prix dans le cas de l’annonce d’une nouvelle importante sur le marché, l’Autorité des marchés financiers a étudié la propagation des chocs sur les marchés de différents instruments. L’objectif n’était pas de démontrer une relation de causalité entre ces marchés mais de rechercher un éventuel séquencement chronologique récurrent dans la formation du prix entre les différents instruments financiers à la suite de la diffusion d’une information importante.

Les effets de sept nouvelles importantes survenues en 2015 et 2016, qu’elles soient attendues, comme certaines annonces de la Banque centrale européenne, ou inattendues, comme la décision de la Banque nationale suisse d’abolir le cours plancher du franc suisse face à l’euro, ont ainsi été examinés.

Parmi les principales observations, il ressort que :

  • l’étude d’un cas de suspension de l’Eurostoxx50 montre un CAC40 indécis pendant cette réservation et met ainsi en avant le poids que peut avoir l’indice paneuropéen dans la prise de décision des acteurs sur le marché français ;
  • lors des chocs étudiés, les mouvements du CAC40 présentent une quasi-simultanéité de l’ordre de la milliseconde avec ceux de l’EuroStoxx50 de sorte qu’il n’est pas possible de conclure sur un séquencement récurrent dans la formation des prix ;
  • les valeurs françaises présentes dans l’EuroStoxx 50 affichent une plus grande sensibilité et une plus forte volatilité que leurs homologues n’appartenant pas à l’indice paneuropéen.