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Stabilité financière, intelligence artificielle, qualité des données et éducation financière au cœur des discussions lors du séminaire international 2025 de l'AMF pour les régulateurs des marchés financiers

Stabilité financière, intelligence artificielle, qualité des données et éducation financière au cœur des discussions lors du séminaire international 2025 de l'AMF pour les régulateurs des marchés financiers

Le 20 mars, le séminaire international 2025 de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a pris fin, après une série de vidéoconférences ayant rassemblé plus de 950 représentants de 85 autorités de régulation des marchés financiers du monde entier, ainsi que de l'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) et de l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA).

L'AMF a réuni ces autorités dans un format entièrement numérique du 10 au 20 mars 2025 pour partager leurs réflexions et leurs points de vue sur les nouveaux défis auxquels sont confrontés les régulateurs dans un environnement en rapide évolution.

Lutter contre les vulnérabilités des marchés financiers

Lors d'une discussion d'ouverture, la présidente de l'AMF, Marie-Anne Barbat-Layani, et le président de l'OICV, Jean-Paul Servais, ont abordé leurs priorités aux niveaux international, européen et national, ainsi que le rôle croissant des régulateurs dans la gestion des questions de stabilité financière, compte tenu de l'importance croissante de la finance non bancaire dans l'économie mondiale. Au sein du Financial Stability Engagement Group (FSEG) de l'OICV, que Marie-Anne Barbat-Layani copréside avec Nikhil Rathi, Chief Executive de la Financial Conduct Authority du Royaume-Uni, les régulateurs surveillent de près ces considérations de stabilité financière, en particulier dans des domaines émergents tels que les crypto-actifs, la tokenisation et la résilience opérationnelle. Le phénomène d'attrition des marchés boursiers, dans un contexte où la finance privée se développe, ainsi que l'exposition croissante des marchés au blanchiment d'argent, ont également été abordés lors de cette discussion, comme étant des problèmes communs pour les régulateurs, appelant à une surveillance continue et à une coopération entre les autorités.

Promouvoir l'Union pour l'épargne et l'investissement

Sur le plan européen, Marie-Anne Barbat-Layani a réaffirmé l'engagement de l'AMF à promouvoir l'Union pour l'épargne et l'investissement. Encourager l'investissement individuel est l'une des principales priorités de l'AMF et doit être au cœur de ce projet d'Union. L'épargne abondante des ménages européens représente un atout stratégique qui doit être mieux canalisé vers le financement de l'économie réelle de l'Union européenne. La présidente de l’AMF a également exprimé l'opinion selon laquelle la simplification des règles pour les acteurs du marché ne peut se faire qu'en parallèle avec une supervision plus harmonisée en Europe.

Aider les investisseurs particuliers à mieux comprendre les risques

Marie-Anne Barbat-Layani a en outre souligné l'importance de l'éducation financière pour aider les investisseurs à mieux évaluer les risques. C'est l'objectif des travaux menés par l'AMF en 2023 et 2024 avec l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour mieux comprendre le profil des nouveaux investisseurs entrés en bourse depuis 2020 et la campagne "Les Mystères d'Investopolis" lancée par l'AMF à l'issue de ces travaux.

L'AMF a également échangé avec ses pairs sur la manière dont elle mène ses missions essentielles et sur la façon dont elle répond à des enjeux tout aussi pressants que sont l’usage de l’intelligence artificielle, la finance décentralisée, la mise en œuvre du règlement MiCA et la qualité des données réglementaires, mais aussi les rapports de durabilité, la supervision du financement participatif immobilier et des fonds de capital-investissement et de dette privée, et les fraudes.