
- Accueil
- Actualités & publications
- Prises de parole
- Discours de Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l’AMF - Vœux 2025 à la Place financière - Jeudi 16 janvier 2025
Discours de Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l’AMF - Vœux 2025 à la Place financière - Jeudi 16 janvier 2025
Seul le prononcé fait foi
Mesdames et Messieurs, en vos grades et qualités,
Chers collègues, chers amis
Permettez-moi tout d’abord de vous présenter, à vous, à ceux qui vous sont chers, et aux institutions que vous représentez, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2025.
Je suis heureuse de vous retrouver pour ce rendez-vous traditionnel des vœux de l’Autorité des marchés financiers à la Place financière.
C’est un moment privilégié pour présenter les perspectives liées à notre écosystème. Dans un contexte que je qualifierai prudemment de « mouvant », c’est plus que jamais l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’AMF, en tant que régulateur, pour une finance bien régulée, utile, intègre, résiliente et compétitive, au service du financement de l’économie et de ses transformations essentielles.
Cette année, l’AMF innove en présentant ses vœux dans le magnifique bâtiment de la Monnaie de Paris et je remercie son président-directeur général, ainsi que ses équipes pour leur accueil.
C’est une chance que de pouvoir nous retrouver ensemble, dans ce bâtiment chargé d’histoire et de sens, et de nous inspirer de l’esprit des lieux. C’est un lieu d’excellence, alliant tradition et modernité, un lieu qui a vu passer tant d’époques, tant de drames, et tant de changements profonds : citons seulement le passage à l’Euro, dont la Monnaie a frappé toutes les pièces.
Ce lieu est un vibrant hommage aux bâtisseurs de notre pays, dont l’excellence n’a pas faibli, comme l’ont démontré ceux qui ont réussi l’exploit de la reconstruction de Notre-Dame de Paris. En ces temps parfois moroses, je crois qu’il n’est pas inutile de nous rappeler que nous sommes capables du meilleur.
Etendons cet hommage à d’autres bâtisseurs : ceux qui ont fait de la France un grand pays financier. Nous sommes leurs héritiers. Le premier vœu que je forme devant vous aujourd’hui, est que nous donnions le meilleur de nous-mêmes, pour être à la hauteur de cet héritage, le faire fructifier, et faire taire les Cassandre.
Cela peut paraître optimiste. Car oui, il y a des vents contraires. Après une année 2024 compliquée, ce début d’année est marqué par de très nombreuses incertitudes, sur les plans économiques aussi bien que politiques.
Il revient à chacun d’entre nous de défendre ses forces et ses convictions. Si l’on regarde l’histoire financière, d’autres l’ont fait avant nous, dans des circonstances qui n’étaient pas forcément plus simples. Tournons-nous donc vers l’avenir, et prenons nos responsabilités sans états d’âme.
Je formulerai quatre vœux pour l’année 2025 :
- que l’attractivité de la Place de Paris demeure une priorité ;
- que l’Union de l’épargne et de l’investissement devienne une réalité ;
- que nos actions en faveur de la stabilité financière et de la protection des épargnants soient efficaces ;
- et que les compétences et les moyens de l’AMF soient consolidés.
1. Je forme tout d’abord le vœu que l’attractivité de la place de Paris demeure une priorité pour les pouvoirs publics et pour nous tous.
Le travail des bâtisseurs de notre puissance financière, comme le consensus qui s’est formé lors du Brexit, risquent de s’étioler face à d’autres préoccupations. Ce serait une grave erreur, car le succès est là, et qu’il apporte des bénéfices considérables à l’ensemble de notre économie.
Chacun le constate, 2024 n'a pas été une bonne année pour la place de Paris. Les fondamentaux restent bons, avec un écosystème financier innovant, diversifié et attractif, des investisseurs très actifs, et des émetteurs performants. Mais pour la première fois depuis très longtemps, du fait des incertitudes, la bourse de Paris a sous-performé par rapport aux marchés européens et mondiaux.
Plus globalement, l’écart se creuse entre les Etats-Unis et le reste du monde. Le phénomène structurel d’attrition de la cote poursuit son travail d’érosion, et pas seulement à Paris, tandis que la finance privée se développe. Ce phénomène doit nous alerter, car les marchés jouent un rôle fondamental de révélation des prix et de financement des entreprises.
C’est pourquoi il faut continuer à agir pour préserver et développer nos avantages comparatifs. Il faut, à cet égard, saluer la loi du 13 juin 2024 visant à accroître le financement des entreprises et l'attractivité de la France, dite « loi Holroyd », qui met notre droit boursier aux meilleur standards.
Au-delà de son soutien à ce texte clef, l’AMF a apporté et continuera à apporter sa pierre à l’édifice :
- Nous le faisons tout d’abord en exerçant pleinement notre rôle de régulateur exigeant, qui est un vrai facteur d’attractivité.
Je forme donc le vœu que les propositions législatives que nous avons élaborées pour renforcer l’efficacité de notre action répressive trouvent un accueil favorable cette année au Parlement.
Je souhaite également que le travail mené avec le Parquet national financier nous permette de marquer un coup d’arrêt aux actions délétères des réseaux internationaux d’initiés qui, sans doute associés à la criminalité organisée, utilisent les grandes places financières, dont la nôtre, pour blanchir de l’argent. J’appelle l’ensemble des acteurs financiers à une très grande vigilance face aux actions de ces criminels, qui n’hésitent pas à s’introduire dans leurs systèmes d’information lorsqu’ils sont vulnérables, ou à tenter de corrompre leurs collaborateurs pour obtenir des informations privilégiées. - Nous nous engageons avec constance et détermination à renforcer l’attractivité de la cote. Nous avons ainsi décidé l’an passé de rendre optionnelle la tranche réservée aux investisseurs particuliers à l’occasion des introductions en Bourse. Sans cette décision, mise en œuvre avec une grande rapidité d’exécution, Planisware, qui est l’une des introductions en bourse à succès de 2024, n’aurait pas choisi le marché français.
- Nous avions aussi pris l’engagement de ne plus sur-transposer les textes européens, sauf cas exceptionnel mettant en cause la protection des épargnants. Et nous nous y tenons. Je donnerai deux exemples :
- Premièrement, le régime des fonds européens d’investissement à long terme, les ELTIF. Comme annoncé, nous appliquons les standards européens, et rien que les standards européens. A ce jour, la France compte 14 fonds ELTIF sur 49 fonds agréés en Europe, ce qui la place au deuxième rang. Il ne tient désormais qu’aux gestionnaires d’actifs de la Place de Paris de se saisir de cette opportunité et de faire de ce produit un véritable succès.
- Deuxième exemple : nous avons décidé en fin d’année dernière de nous conformer aux lignes directrices de l’ESMA sur la dénomination des fonds ESG. Ce n’était pas évident pour l’AMF, car nous avions un cadre national auquel nous étions légitimement attachés. Nous avons décidé de faire prévaloir le cadre européen et nous continuerons à privilégier cette approche.
J’appelle donc de mes vœux les pouvoirs publics à garder le cap du soutien de la Place de Paris. Mais soyons clairs, la force de notre place repose sur la mobilisation de l’ensemble de ses acteurs. Au moment de faire vos propres choix, que ce soit pour le lancement de fonds d’investissement, pour la cotation de vos titres, ou pour la localisation de vos équipes ou du développement d’une nouvelle activité : inscrivez-vous dans la belle tradition des bâtisseurs de la Place de Paris.
2. Second vœu que je souhaite faire aujourd’hui : que l’Union de l’épargne et de l’investissement devienne enfin une réalité concrète en Europe
- Cela fait plus de dix ans que l’Europe a identifié le besoin de mettre en place une véritable Union des marchés de capitaux. Dès juin 2023, l’AMF appelait à une relance de ce sujet essentiel dans ses orientations stratégiques.
Aujourd’hui, le diagnostic est sans appel. Le découplage économique et financier entre l’Europe et les Etats-Unis et le décrochage de la compétitivité européenne inquiètent à juste titre les acteurs économiques. La moindre performance de nos marchés résulte déjà très directement d’un doute croissant des investisseurs sur la compétitivité de l’Europe. L’écart de valorisation se creuse, et si nous ne réagissons pas, il va s’accélérer. Il s’agit aujourd’hui d’un risque existentiel, comme l’a souligné Mario Draghi. Ce doit être un catalyseur pour un sursaut de l’Europe en faveur du développement de ses marchés de capitaux et son indépendance financière.
La bonne nouvelle, c’est que l’Europe a des atouts forts pour réussir ce pari : une épargne abondante, des investisseurs et des intermédiaires financiers solides, un réel dynamisme en matière d’innovation, et une régulation compétente. La mobilisation est aujourd’hui heureusement très importante, car plusieurs rapports fondamentaux sont venus établir le diagnostic et lister les propositions prioritaires. Je citerai notamment le rapport de l’ESMA, publié au printemps dernier. Parmi ses 20 recommandations, figurent des propositions que l’AMF soutient de longue date, comme la promotion d’une supervision européenne directe et la relance du marché européen de la titrisation.
Je souhaite donc qu’en 2025, ce projet essentiel bénéficie d’un portage politique permettant sa réussite.
- Nous devons y intégrer pleinement l’objectif de simplification, qui est devenu une évidence au niveau européen.
L’union des marchés de capitaux ne doit pas être une union de la norme et des contraintes.
Les régulateurs doivent être aux avant-postes de cette révolution culturelle : nous devons accepter de bousculer nos habitudes, et cesser de nous abriter derrière des monceaux de textes.
Mais pour y parvenir, la mise en place d’une supervision européenne est indispensable. En effet, il est important de comprendre que, sans supervision européenne, il n’y aura pas de réelle simplification possible. Aujourd’hui, le manque de convergence des pratiques de supervision et la concurrence entre superviseurs, créent de tels risques, notamment pour la protection des investisseurs, que nous ne pouvons pas nous contenter de normes principielles.
Un terrain d’application privilégié de cet objectif de simplification concerne les entreprises, mais n’oublions pas le sujet de la distribution d’instruments financiers.
La simplification du parcours client est devenue une nécessité. Pour autant, simplifier ne veut pas dire moins protéger, mais mieux protéger !
Quel que soit l’avenir de la « Retail investment strategy », il faut revenir aux objectifs : des frais transparents et justifiés, un conseil compétent, professionnel et adapté, donné dans le seul intérêt du client, accessible à tous et basé sur une vraie relation de confiance et de proximité. Nous voyons encore trop de situations contestables.
Dans l’attente des progrès que j’appelle de mes vœux sur la supervision européenne, nous serons aussi désormais plus offensifs sur les mauvais produits « importés » via le passeport européen, dont nous mesurons malheureusement trop les ravages via les plaintes des investisseurs.
En matière de finance durable, il y a également un besoin de simplification et de meilleure cohérence. Il ne s’agit pas d’abandonner les objectifs. Ne nous y trompons pas : quels que soient les effets de mode, chacun peut constater aujourd’hui que notre maison brûle et que nous ne pouvons pas continuer à regarder ailleurs.
Ce qui me rend malgré tout optimiste, c’est que nos travaux montrent que les entreprises cotées intègrent désormais de plus en plus dans leur gouvernance et leur stratégie les objectifs du développement durable et de la transition.
Evidemment, le contexte est compliqué : les divergences au niveau international risquent de demeurer, si ce n’est de se creuser. Et la méthode pose question.
L’Europe a adopté plusieurs textes, notamment les directives sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD) et sur le devoir de vigilance (CS3D), qui suscitent des interrogations.
La présidente de la Commission européenne a indiqué que ces textes allaient être rapidement modifiés. Dans ce contexte, l’AMF aura en 2025 une approche pragmatique et compréhensive dans l’application de CSRD, que 14 pays européens n’ont pas encore transposé.
Mais cela ne signifie pas que nous serons inactifs en matière de lutte contre le greenwashing. L’investissement durable correspond à une véritable attente des investisseurs, à laquelle les professionnels doivent apporter des réponses fiables. La finance verte fait désormais partie des thématiques ciblées dans nos contrôles classiques, et nous n’hésitons plus à passer à la phase répressive, comme nous l’avons fait en mai dernier.
Enfin, l’Union de l’épargne et de l’investissement doit être une union de l’innovation. Nous devons retrouver l’esprit du sommet de Lisbonne !
L’innovation est au cœur du dynamisme de la finance. L’accompagner est dans l’ADN de l’AMF.
Nous mettons en œuvre cette année le règlement MiCA qui donne un cadre réglementaire clair et adapté aux spécificités du monde des crypto-actifs : l’Europe est en avance, et c’est une chance.
Une question urgente doit pourtant être résolue : celle de la supervision des plateformes cryptos globales et transfrontières. La seule supervision efficace sera ici une supervision européenne directe. C’est pourquoi, nous avons publié récemment, avec le gouverneur de la Banque de France une tribune appelant à cette évolution, qui est à portée de main, et constituerait une première avancée concrète vers la supervision européenne.
3. Mon troisième vœu, que nos actions en faveur de la stabilité financière et de la protection des épargnants soient efficaces
- La stabilité financière est une mission dont l’importance ne cesse de croître pour les régulateurs de marché.
La raison en est simple : la finance non-bancaire représente aujourd’hui la moitié de la finance mondiale. Le rôle des régulateurs de marché est donc central.
D’importants travaux ont eu lieu et sont prévus à l’international. Nous les déclinerons avec pragmatisme au niveau européen, dans le cadre des travaux de la Commission européenne sur le cadre macroprudentiel de la gestion d’actifs, en promouvant notamment la surveillance sur base consolidée des grands gestionnaires d’actifs.
Au niveau national, en 2025, nous mènerons avec la Banque de France un test de résistance trans-sectoriel, pour mieux identifier les interactions entre les secteurs bancaires et non-bancaires, et leurs implications en matière de stabilité financière.
Dans un autre registre, nous serons particulièrement vigilants sur les risques liés à la cybersécurité. Toutes les cartographies des risques des régulateurs mettent ce risque en rouge très vif. En Europe, le règlement DORA, qui entre en vigueur en 2025, nous donne un cadre d’action très utile. - La protection des investisseurs est la première priorité de l’AMF. Nos actions, que je ne décrirai pas toutes ici, s’inscrivent dans une double approche : comprendre et protéger.
- D’abord comprendre. Le paysage de l’épargne est en pleine mutation : succès phénoménal des crypto-actifs et des ETF, investissements fractionnés, retour des produits complexes, rôle de plus en plus important des réseaux sociaux et des influenceurs, nouvelles modalités de commercialisation, « gamification » ; autant de tendances qui s’accélèrent.
Les investisseurs aussi évoluent rapidement. Depuis 2020, nous avons constaté l’arrivée de plus d’un million de nouveaux investisseurs particuliers sur les marchés financiers en France. Cela a permis un rajeunissement des investisseurs, mais nous devons comprendre leurs spécificités, pour adapter notre action. - Ensuite, protéger. Nous avons commencé à déployer une stratégie d’éducation financière dédiée à ces nouveaux investisseurs. La campagne innovante que nous avons lancée en octobre dernier : « Les mystères d’Investipolis » a rencontré un grand succès sur les réseaux sociaux auprès des plus jeunes.
Nous nous attacherons ainsi à surveiller les impacts de l’intelligence artificielle en matière de protection des investisseurs. L’obligation d’agir dans le meilleur intérêt des clients doit rester centrale et être intégrée aux systèmes d’IA utilisés par les acteurs financiers.
Enfin, je me dois d’évoquer la recrudescence des arnaques financières. Avec 15% de Français qui estiment avoir été victimes d’une arnaque financière, le phénomène est massif, et particulièrement anxiogène. Les montants perdus sont considérables pour ceux qui se sont laissés prendre : 29 500 € en moyenne !
- D’abord comprendre. Le paysage de l’épargne est en pleine mutation : succès phénoménal des crypto-actifs et des ETF, investissements fractionnés, retour des produits complexes, rôle de plus en plus important des réseaux sociaux et des influenceurs, nouvelles modalités de commercialisation, « gamification » ; autant de tendances qui s’accélèrent.
En 2025, nous resterons mobilisés, avec l’ensemble des autorités compétentes, dans la lutte contre ce fléau.
4. Enfin, mon quatrième et dernier vœu : que les compétences et les moyens de l’AMF continuent à être renforcés, pour lui permettre de jouer pleinement son rôle à l’appui de ces objectifs
Nous sommes le régulateur de la première place financière de l’Union européenne.
Les évolutions que j’ai décrites imposent que nous adaptions constamment nos outils et nos compétences pour répondre à ces défis avec efficacité.
Nous avons obtenu des moyens budgétaires supplémentaires en 2024, et nous espérons que ce sera aussi le cas en 2025. Il va sans dire que nous poursuivrons, de notre côté, les efforts d’efficience et d’amélioration de notre gestion que j’ai engagés depuis ma nomination, avec l’appui du secrétaire général Sébastien Raspiller. Il accomplit avec ses équipes un travail considérable en ce sens, sous l’œil bienveillant et exigeant d’un Collège qui a été profondément renouvelé début 2024, et dont je salue les exceptionnelles compétences et le dynamisme.
L’AMF a su mettre en place une stratégie innovante et réussie en matière de données. Nous souhaitons être tout aussi performants en matière d’intelligence artificielle.
Nous l’utilisons déjà en matière de surveillance des marchés, avec des résultats qui nous en montrent toutes les potentialités, pour l’efficacité opérationnelle, la politique répressive ou la protection des épargnants. Nous nous fixons donc pour objectif de définir en 2025 notre stratégie sur l’intelligence artificielle.
Nous entendons aussi poursuivre notre transformation, en étant une autorité plus efficace, plus transparente et plus à l’écoute des attentes de l’ensemble de nos parties prenantes. Comme nous nous y étions engagés, nous mettons donc en place une étude de perception annuelle. Avec une note globale de plus de 4 sur 5, les résultats de la première étude annuelle, menée en 2024 montrent une amélioration très encourageante par rapport à la dernière étude de ce type menée en 2022. Ils nous sont surtout utiles pour continuer à progresser.
En 2025, l’AMF compte améliorer ses méthodes de consultation de la Place.
Nous allons commencer très vite, afin d’accompagner un projet très important pour la Place de Paris. Il s’agit du passage au « T+1 » pour le règlement livraison. Pour accompagner la Place vers cette nouvelle étape, nous avons décidé de mettre en place, avec la Banque de France et la Direction générale du Trésor, un groupe de travail pour faciliter la bonne coordination entre les acteurs de la Place de Paris et les travaux européens.
Nous souhaitons enfin et surtout rester une autorité attractive pour nos collaborateurs. Ils sont la grande force de l’AMF et il nous appartient de maintenir et de développer ce socle essentiel. Je suis très heureuse de l’excellente qualité du dialogue social à l’AMF. Je m’y étais engagée lors de ma nomination, et nous avons pu signer, malgré un contexte budgétaire extraordinairement contraint, plusieurs accords sociaux importants en 2023 et en 2024.
En 2025, le programme sera dense et passionnant. Mais les bâtisseurs de la finance ne craignent pas l’ouvrage : vous pouvez compter sur notre engagement, comme j’espère pouvoir compter sur le vôtre.
Je vous remercie de votre attention.
Sur le même thème



Responsable de la publication : Le Directeur de la Direction de la communication de l'AMF. Contact : Direction de la communication, Autorité des marchés financiers - 17, place de la Bourse - 75082 Paris Cedex 02