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Le Collège de l'AMF
Le Collège est le principal organe de décision et l’autorité de poursuite de l’AMF. Il comprend 16 membres issus d’univers différents. Cette pluridisciplinarité lui permet de disposer des compétences techniques et juridiques nécessaires à l’accomplissement de ses missions.
Son rôle
Adopter les nouvelles réglementations
L’exécution des missions de l'AMF est encadrée par un règlement général. Adoptées par le Collège, toutes les modifications du règlement général sont publiées au Journal officiel, après homologation par arrêté du ministre chargé de l'Économie. Le Collège approuve les instructions, les recommandations et les positions de l’AMF appelées « doctrine de l’AMF » qui précisent l'interprétation de son règlement général ou les orientations définies par l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA).
Prendre des décisions individuelles
Le Collège examine l’ensemble des dossiers individuels instruits par les services de l’AMF. Il peut s’agir de décisions de conformité d’offres publiques d’achat lancées sur des sociétés cotées, ou d’agréments des sociétés gestion (agrément sans lesquels lesdites sociétés ne peuvent exercer) ou d’agrément de produits d’épargne collective (sans lequel les produits en question ne peuvent être commercialisés) ou encore de visas sur des opérations financières. Le Collège se prononce sur chaque dossier à l'issue de cet examen.
Engager des procédures d’injonction et prendre des mesures d’urgence
Le Collège peut ordonner qu'il soit mis fin aux pratiques contraires aux lois ou règlements, lorsque ces pratiques sont de nature à porter atteinte aux droits des épargnants ou ont pour effet de fausser le bon fonctionnement du marché.
Examiner les rapports de contrôle et d’enquête et ouvrir les procédures de sanction ou proposer une transaction
Après examen des rapports de contrôle et d’enquête, le Collège peut décider d’ouvrir une procédure de sanction. Il informe alors les personnes mises en cause des faits qui leur sont reprochés et transmet le dossier à la Commission des sanctions pour instruction. Sous certaines conditions, le Collège peut proposer aux personnes mises en cause d’entrer en voie de composition administrative et d conclure un accord.
Si le rapport d'enquête ou de contrôle fait état d’éventuelles infractions pénales, le Collège transmet le dossier au procureur de la République. S’il contient des infractions pouvant être qualifiés d’abus de marché, le Collège doit saisir le Parquet national financier afin de mettre en œuvre la procédure d’aiguillage.
Le Collège délègue sa compétence à trois commissions spécialisées composées de six membres constituées en son sein et présidées par la présidente de l’AMF, pour prendre les décisions en matière répressive.
Prendre des décisions relatives au fonctionnement de l’AMF
Le Collège arrête le budget de l'AMF et approuve le compte financier. Il fixe le règlement intérieur, les règles de déontologie interne et les conditions générales de recrutement, d'emploi et de rémunération des collaborateurs de l'AMF.
Ses membres
16 membres pluridisciplinaires
Le Collège est composé de 16 membres qui viennent d’univers différents : membres issus du Conseil d’État, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, de la Banque de France, de l’Autorité des normes comptables et membres professionnels désignés par le ministre de l’Economie, après consultation des organisations représentatives, pour leurs compétences financières et juridiques ainsi que pour leur expérience. Cette pluridisciplinarité assure au Collège les compétences techniques et juridiques nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Le mode de nomination et la durée des mandats des membres du Collège sont la garantie de son indépendance.
Un Collège présidé par la présidente de l’AMF
La présidente de l’AMF est la présidente du Collège. Elle bénéficie d’une voix prépondérante lors des délibérations, en cas de partage des voix. Elle a qualité pour agir au nom de l’institution devant toute juridiction et peut, après avis du Collège, former un recours à l’encontre d’une décision de la Commission des sanctions.
Les membres du Collège : un mandat de 5 ans, renouvelable 1 fois
A l’exception du représentant de la Banque de France et du président de l’Autorité des normes comptables (nommés au titre de leurs fonctions), la durée du mandat des membres du Collège est de 5 ans. Ce mandat est renouvelable une fois.

Les membres du Collège, comme ceux de la Commission des sanctions, sont soumis à des règles déontologiques communes.
Parmi celles-ci :
● L’exercice des fonctions avec dignité, probité et intégrité en veillant à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d’intérêts;
● L’interdiction de siéger ou, le cas échéant de participer à une délibération, une vérification ou un contrôle si le membre a un intérêt ou s’il a eu un intérêt au cours des 3 années précédant la délibération, la vérification ou le contrôle;
● Le respect du secret des délibérations et la soumission au secret professionnel;
● La déclaration de la situation patrimoniale et des intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP);
● La gestion des instruments financiers détenus par les membres dans des conditions excluant tout droit de regard pendant la durée du mandat;
● L’incompatibilité de l’exercice du mandat de membres avec certains mandats électoraux et certaines fonctions professionnelles;
● Le contrôle de la HATVP sur la compatibilité des nouvelles activités professionnelles exercées à l’issue du mandat avec les fonctions de membres de l’AMF pendant trois ans.
Trombinoscope

Marie-Anne Barbat-Layani
Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Ecole nationale d’administration, ancienne élève du Master of Politics de l’Université de New York, Marie-Anne Barbat-Layani a consacré près de 20 années au service de l’État. Elle entame sa carrière en 1993 à la Direction générale du Trésor où elle sera nommée adjointe au secrétaire général du Club de Paris puis adjointe au chef du bureau Énergie, Mines et Télécoms du Service des participations de l’Etat.
En 1997, elle rejoint la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles en tant qu’attachée financière en charge des dossiers concurrence, aides d’État, et services financiers. Trois ans plus tard, elle intègre le cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en tant que conseillère technique en charge des affaires européennes.
De 2000 à 2007, elle se voit tout d’abord confier, au sein de la Direction générale du Trésor, les fonctions de cheffe du Bureau des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et de secrétaire générale du Comité national de l’euro, au sein du Service de financement de l’État et de l’économie. Puis, celles de sous-directrice Banques et financements d’intérêt général.
En 2007, Marie-Anne Barbat-Layani devient directrice générale adjointe de la Fédération nationale du Crédit Agricole. Elle rejoint en 2010 le cabinet du Premier ministre en tant que directrice adjointe du cabinet. De 2012 à 2014, elle rejoint l’Inspection générale des finances. De 2014 à 2019, elle assure la direction générale de la Fédération bancaire française et de l’Association française des banques.
En 2019, elle se voit confier le secrétariat général des ministères économiques et financiers, dont elle est également haut fonctionnaire de défense et de sécurité.
Marie-Anne Barbat-Layani est chevalière de l’ordre national de la Légion d’honneur et officière de l’ordre national du Mérite.
Elle est présidente de l'AMF depuis octobre 2022.

Jean-Claude Hassan
Ancien élève de l’École Normale supérieure (rue d’Ulm), diplômé d’études approfondies de mathématiques, agrégé des sciences économiques et sociales, diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Jean-Claude Hassan est affecté au Conseil d’État en 1981 à sa sortie de l’ENA (promotion Droits de l'Homme). En 1984, il devient conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires sociales et de la solidarité nationale. Il intègre la banque Stern en 1986, d’abord comme directeur général adjoint, puis comme directeur général jusqu’en 1992. Il est directeur général de la banque Worms de 1992 à 1994 avant de regagner la section sociale du Conseil d'Etat.
En 2000, il entre au cabinet du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie en tant que conseiller spécial pour l'euro. Il est conseiller d’État depuis 2005 (membre de la section du contentieux et de la section des travaux publics). Jean-Claude Hassan a été membre de la Commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers de 2008 à 2013.
Jean-Claude Hassan est membre du Collège de l’AMF depuis décembre 2013, désigné par le vice-président du Conseil d’Etat.
Il est également membre du Collège de l’Autorité des normes comptables depuis janvier 2014.

Claude Nocquet
Ancienne élève de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM), Claude Nocquet a été magistrat à l'administration centrale du ministère de la Justice de 1973 à 1986. Elle a ensuite été nommée au tribunal de grande instance (TGI) de Paris en qualité de premier juge d'instruction, puis, en 1989, de vice-président et, en 1997, de premier vice-président.
Conseiller à la Cour de cassation de 2003 à 2015, Claude Nocquet a été présidente de la Commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) de 2011 à 2013. Elle est depuis janvier 2015 présidente de la commission d'instruction de la Cour de justice de la République.
Claude Nocquet est membre du Collège de l'AMF depuis février 2017.

Arnaud Oseredczuk
Diplômé de l’Ecole des mines de Paris et de l’Institut d’études politiques de Paris, Arnaud Oseredczuk est nommé auditeur à la Cour des comptes à sa sortie de l’ENA en 2000, puis conseiller référendaire en 2003. Il rejoint l’Autorité des marchés financiers en 2005, où il exercera successivement les fonctions de responsable de la division régulation de la gestion d’actifs à la Direction des relations internationales, chef du service de la surveillance à la Direction des enquêtes et de la surveillance des marchés, puis secrétaire général adjoint en charge de la Direction de la Gestion d’actifs et des marchés.
Il est nommé Conseiller financement de l'économie et euro au cabinet de M. François Hollande à la présidence de la République, de mai 2012 à janvier 2014. Après trois ans passés à la Cour des comptes, il devient en 2017 administrateur général des Musées d’Orsay et de l’Orangerie, pour trois ans.
Désigné par le premier président de la Cour des comptes, Arnaud Oseredczuk rejoint le Collège de l’AMF le 29 décembre 2020.

Denis Beau
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et titulaire d’un MBA de l’INSEAD, il rejoint la Banque de France en 1986 où il débute comme analyste financier à la Centrale des bilans. Entre 1993 et 2007, il occupe des postes de management au sein de la direction des Marchés de capitaux et de la direction des Systèmes de paiement et des Infrastructures de marché et est détaché un an comme représentant de la Banque de France à la Federal Reserve Bank de New York.
Il exerce ensuite les fonctions de secrétaire du Comité sur les systèmes de paiement et de règlement des banques centrales du G10 avant de revenir, mi-2008, à la Banque de France comme adjoint du directeur général des Études et des Relations internationales. En 2011, il est nommé adjoint du directeur général à la direction générale de la Stabilité financière et des Opérations (DGSO), chargée d’activités qui contribuent aux missions de stratégie monétaire (mise en œuvre des opérations de politique monétaire, gestion des réserves de change et services de placement pour les banques centrales), de stabilité financière (identification des risques et des mesures macroprudentielles, gestion de systèmes d’échanges interbancaires et surveillance des infrastructures de marché et des moyens de paiement) et de services à l’économie de la Banque (services bancaires à l’État).
En 2012, il devient directeur général de la DGSO. Il préside à ce titre le Comité national des paiements scripturaux et représente la Banque de France dans des instances européennes et internationales traitant de réglementation prudentielle du secteur bancaire, de stabilité financière et de politique monétaire (Comité de Bâle sur la supervision bancaire, Comité sur le système financier global, Conseil des paiements en euros).
En juillet 2017, il est nommé sous-gouverneur de la Banque de France.
Denis Beau est membre du Collège de l'AMF depuis août 2017.

Robert Ophèle
Robert Ophèle, diplômé de l’ESSEC, rejoint la Banque de France en 1981. Après trois ans au Contrôle des banques, il est économiste à la direction des Études et des statistiques monétaires, où il conduit notamment des travaux sur les relations entre les évolutions des marchés financiers et la politique monétaire.
Détaché entre 1990 et 1991 à la Réserve fédérale (Fed) de New-York, il revient au siège de la Banque de France en tant que chef du service du Budget, puis comme directeur financier et du contrôle de gestion. Il représente la Banque de France dans de nombreux comités de l’Eurosystème. En juillet 2006, il est nommé adjoint au directeur général des Études et relations internationales, chargé des questions de politique monétaire et de la coopération avec l’université.
En juin 2009, il devient directeur général des Opérations, en charge notamment des opérations de marché, de la supervision des systèmes de paiement, de la stabilité financière et des services bancaires à la clientèle. Il participe aux travaux de nombreuses structures de Place (président du Comité national SEPA, président du groupe de Place Robustesse et du groupe Infrastructure de Place).
Nommé second sous-gouverneur de la Banque de France en janvier 2012, il est désigné par le gouverneur de la Banque de France pour le représenter en tant que président de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Il devient membre du collège de l’AMF en janvier 2012, membre de la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et, en janvier 2014, membre du Comité de Supervision du mécanisme de supervision unique de la Banque centrale européenne. Robert Ophèle a été président de l'AMF d'août 2017 à juillet 2022
Il est président de l’Autorité des normes comptables (ANC) depuis février 2023.

Patrick Suet
Titulaire d’une licence en droit et d’une maîtrise d’histoire, Diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et de l’Ecole nationale de l’administration (1981), Patrick Suet entame sa carrière professionnelle en tant qu’administrateur civil au Service de la législation fiscale, au ministère de l’Economie et des Finances. En 1986, il est conseiller technique chargé des affaires fiscales aux cabinets d’Alain Juppé et d’Edouard Balladur, alors respectivement ministre du Budget et ministre de l’Economie et des Finances. De 1988 à 1993, il devient chef de bureau puis sous-directeur du Service de la législation fiscale au ministre du Budget, puis de 1993 à 1995, directeur adjoint puis directeur au cabinet d’Edouard Balladur, devenu Premier ministre. De 1995 à 1997, il est Trésorier-Payeur général des Hauts-de-Seine.
En 1998, il rejoint le groupe Elf Aquitaine, en tant que conseiller de Philippe Jaffré, avant d’être nommé directeur administratif en 1999. De 2000 à 2015, il occupe successivement les postes de secrétaire général adjoint, puis secrétaire général, membre du Comité exécutif de Société Générale. Depuis septembre 2015, il est secrétaire du conseil d’administration du groupe bancaire. Depuis 2009, il est président de conseil d’administration de Société générale Bank & Trust au Luxembourg et administrateur du Crédit du Nord depuis 2001.
Parallèlement, Patrick Suet occupe différentes fonctions institutionnelles : il est président depuis 2001 du Comité fiscal, et depuis 2011 du Comité de conformité et de la lutte anti-blanchiment de la Fédération Bancaire Française.
Patrick Suet est membre du Collège de l'AMF depuis janvier 2019.

Marie-Christine Caffet
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Marie-Christine Caffet est médiatrice de la consommation auprès de la Fédération bancaire française depuis octobre 2018.
Elle a entamé sa carrière professionnelle en 1978 en tant que chargée de mission au Commissariat à la reconversion industrielle du Nord Pas de Calais, puis à la DATAR à compter de 1981. En 1985, elle devient fondée de pouvoir, puis sous-directrice à la Banque Sofinco en charge de la clientèle directe. Après trois années en tant que sous-directrice à la banque La Henin, en charge du développement des crédits aux particuliers, de 1990 à 1993, Marie-Christine Caffet rejoint la Confédération nationale du Crédit Mutuel où elle occupera différents postes jusqu’en mai 2016, dont celui de directrice du développement et directrice générale de la fédération du Crédit Mutuel agricole et rural à partir de 2007, avant de prendre sa retraite.
Durant sa carrière professionnelle, Marie-Christine Caffet a occupé plusieurs fonctions institutionnelles parmi lesquelles la présidence du groupe Politique des consommateurs du Groupe européen des banques coopératives, de 2001 à 2012. Elle a été membre du Comité des usagers du CNC à partir de 1993, puis membre du Comité consultatif du secteur financiers (CCSF) de 2004 à 2016. Elle a également été membre du Conseil national de lutte contre les exclusions de 2007 à 2010 et du Conseil de surveillance du Fonds de garantie des dépôts de 2012 à 2016.
Marie-Christine Caffet est membre du Collège de l'AMF depuis janvier 2019.

Delphine Lautier
Agrégée des Universités, professeur de finance à PSL Université Paris-Dauphine, Delphine Lautier fait partie de l’équipe DRM-Finance (UMR CNRS 7088). Elle est également membre du comité de pilotage scientifique de la chaire « Finance et Développement Durable », membre du laboratoire « Finance des Marchés de l’Energie » (FiME), co-responsable de l’Initiative de Recherche « Modélisation et Intégration des Marchés d’Oléagineux » (MIMO) et chercheur associée à l’Ecole des Mines ParisTech.
Ses projets de recherche portent sur la spéculation dans les marchés dérivés. Sur le plan théorique, elle s’intéresse à l’élaboration de modèles d’équilibre permettant d’expliquer les relations entre le marché physique et le marché dérivé des matières premières. Sur le plan empirique, elle développe des méthodes nouvelles, inspirées de la théorie des graphes et de la physique statistique, et les applique à l’analyse du risque systémique. Ses travaux sont destinés aux autorités de régulation, au secteur financier et à l’industrie des matières premières.
Delphine Lautier est membre du Collège de l'AMF depuis janvier 2019.

Jacqueline Eli-Namer
Diplômée de l’université Paris II-Panthéon Assas et de Paris IX-Dauphine et de la Société française des analystes financiers, Jacqueline Eli-Namer a entamé sa carrière professionnelle en tant qu’analyste financier en 1978 chez Cheuvreux de Virieu. Elle deviendra ensuite gérante de portefeuille en 1981, puis directrice des gestions de 1988 à 1994. De 1994 à 2003, elle prendra la fonction d’administratrice-directrice générale au Crédit agricole Indosuez-Cheuvreux Gestion. Depuis 2004, Jacqueline Eli-Namer est présidente du conseil de surveillance de la société financière Oudart SA et présidente-directrice générale d’Oudart Gestion.
Elle est aussi administratrice de l'ASF et vice-présidente du Club de Gestion Privée de l'AFG.
Parallèlement, Jacqueline Eli-Namer est membre du conseil de perfectionnement du Master 203 de Dauphine, où est vérifié l'adéquation entre le cursus universitaire, les besoins de qualifications des entreprises financières et les règles de marchés.
Jacqueline Eli-Namer est membre du Collège de l'AMF depuis janvier 2019.

Muriel Faure
Diplômé de l'ESSEC, membre de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF), Muriel Faure a commencé sa carrière comme analyste financière en 1982. Elle a ensuite travaillé comme gestionnaire de fonds à partir de 1985 pour différents d'opérateurs financiers tels que ABN-AMRO, Fortis, BNP Paribas et Crédit Lyonnais. En 1994, elle fonde IT Asset Management, société de gestion de portefeuille spécialisée dans la gestion de valeurs de croissance de l’industrie mondiale des technologies de l’information.
De 2012 à 2016, Muriel Faure dirige FOURPOINTS (ex IT Asset Management, suite à une opération de croissance externe).
De 2009 à 2015, elle a été vice-présidente de l'AFG. Depuis 2015, elle est membre du Comité stratégique de l'AFG et responsable de la commission Recherche et Innovation, devenue Mission Innovation en 2018.
Muriel Faure est membre du Collège de l’AMF depuis janvier 2017.

Anne Gobert
Diplômée de l’Université d’Orléans et de l’IGR-IAE de Rennes, Anne Gobert est directrice Financements et trésorerie chez Ingenico Group depuis novembre 2015. Parallèlement, elle est membre du conseil d’administration de l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE) depuis avril 2016 et présidente du comité de perfectionnement du Master 2 Finance, parcours Trésorerie d’Entreprise de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Anne Gobert a débuté sa carrière en 1998 au Club Méditerranée à Londres. Après différents postes en Finance et en Trésorerie au sein du Club Méditerranée, elle rejoint, en 2003, Veolia Environnement en tant que Chargée de Missions Finance puis bioMérieux comme Trésorière Groupe. En septembre 2007, elle se voit confier les fonctions de directrice Trésorerie et financement de Club Méditerranée, puis en 2014 celles de vice-présidente Financement, trésorerie et gestion du risque crédit chez IPSEN. En novembre 2015, Anne Gobert rejoint Ingenico.
Anne Gobert est membre du Collège de l'AMF depuis janvier 2019.

Sophie Langlois
Titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) de droit des affaires, d’une licence de sciences économiques et d’une maitrise de droit privé, ancienne élève de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP), expert-comptable, Sophie Langlois débute sa carrière en 1980 chez Ernst&Young avant de devenir directeur administratif et financier de la Banque de Marchés et d’Arbitrage jusqu’en 1990. Elle est alors nommée secrétaire générale de Credit Suisse First Boston (CSFB), poste qu’elle occupe jusqu’en 1993 puis intègre le groupe SBC France, où elle est directeur administratif et financier des activités françaises, et membre du directoire. Elle exerce les mêmes fonctions chez Aurel de 1996 à 1999, et rejoint le groupe Instinet en tant que directeur général France. Depuis 2006, Sophie Langlois est directeur général délégué de Dexia Securities France.
Sophie Langlois est membre du Collège de l'AMF depuis juin 2011.

Helman le Pas de Sécheval
Ancien élève de l’École normale supérieure, docteur en sciences physiques, ingénieur des mines, Helman le Pas de Sécheval, a commencé sa carrière en 1991 comme chargé de mission au département Ingénierie financière de la Banexi. De 1993 à 1997, il exerce les fonctions d’inspecteur général adjoint des carrières de la Ville de Paris. En juillet 1997, il est nommé adjoint au chef du Service des opérations et de l’information financières de la Commission des opérations de bourse avant d’être promu chef de ce service en 1998. De novembre 2001 à décembre 2009, Helman le Pas de Sécheval est directeur financier groupe de Groupama. À ce titre, il a la responsabilité des financements, des investissements, de la réassurance et de la comptabilité groupe. Il supervise également les filiales financières du groupe, Groupama Banque, Banque Finama (fusionnée en 2009 avec Groupama Banque), Groupama Asset Management, Groupama Immobilier, Groupama Private Equity, ainsi que celles du GIE Groupama Systèmes d’Information. De janvier 2010 à décembre 2011, il est directeur général de Groupama Centre Atlantique. Depuis septembre 2012, il est secrétaire général du groupe Veolia.
Helman le Pas de Sécheval est membre du Collège de l'AMF depuis mars 2015.

Charles Keller
Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, diplômé de HEC et de l’Institut français des administrateurs (IFA/Sciences Po), Charles Keller débute sa carrière au sein du groupe Total en 2005, en tant que chef de service optimisation d'une raffinerie. En 2010, il est détaché sur l'usine de liquéfaction de YemenLNG comme chef du département technique. En 2014, il intègre la division géosciences du groupe pétrolier pour piloter des études évaluant des réservoirs d'hydrocarbures.
Parallèlement, il s'investit dans le dialogue social de la société depuis 2006 et l'épargne salariale depuis 2009. De 2013 à 2016, Charles Keller est administrateur de Total SA, représentant des salariés actionnaires, membre de ses comités d'audit et stratégie.
En 2018, il quitte la compagnie pétrolière pour la société la WE box spécialisée dans l'engagement salarié, dont il est co-fondateur et directeur général.
Charles Keller est membre du Collège de l'AMF depuis janvier 2019.

Charles-Henri d'Auvigny
Diplômé de droit privé.
Charles-Henri d’Auvigny est fondateur associé de deux structures d’affaires publiques et de communication institutionnelle dont APCO France. Il est fondateur associé du cabinet TLB, Etudes marketing et communication.
Après 3 ans d’expérience auprès d’un groupe parlementaire, puis 8 ans d’expérience dans le conseil en communication et affaires publiques, Charles-Henri d'Auvigny a développé le cabinet TLB, qui s'est spécialisé sur le marketing en matière financière tant auprès des investisseurs individuels qu'institutionnels. L'investissement en actions sous toutes ses formes est un sujet qu’il suit depuis plus de 20 ans.
Il est depuis 2014 président de la Fédération des Investisseurs Individuels et des Clubs d’investissement (F2iC).
De 2007 à 2016, il a été Directeur général délégué d'OpinionWay, une société d'études marketing et de sondages d’opinion.
En 2017, Charles-Henri crée Reputation Age comme Managing Partner. Reputation Age est un cabinet de conseil en Souveraineté Stratégique.
Charles-Henri d’Auvigny est membre du Collège de l’AMF depuis avril 2023.
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Responsable de la publication : Le Directeur de la Direction de la communication de l'AMF. Contact : Direction de la communication, Autorité des marchés financiers - 17, place de la Bourse - 75082 Paris Cedex 02